De 1982 à 2010, le géant américain Sun Microsystems connecte les banques, l’industrie et les administrations publiques dans le monde entier. Une source anonyme nous révèle en 2020 que ce matériel aurait été truqué pour certains clients afin de permettre au renseignement américain d’espionner. Dit-elle vraie? Notre enquête révèle les dessous de la surveillance américaine dans les entreprises suisses.
Avec la numérisation galopante de la société qui modifie nos modes de consommation, de partage, de travail et d’échanges, la notion de confiance numérique est sur toutes les lèvres. L’arc lémanique se profile dans ce domaine. Mais dans quel but et à quelle fin? Derrière les effets d’annonce et le vernis communicationnel, il cristallise deux visions de la société numérique.
Depuis le 23 novembre 2019, retrouvez «La Suisse sous couverture» sur les réseaux de la SSR-SRG et sur ce site. Une websérie d’enquêtes documentaires en cinq épisodes, et en quatre langues, sur la lune de miel passionnée et passionnante entre la Confédération et le renseignement international.
Avec l’avènement du big data, la puissance analytique et prédictive des algorithmes répond aux nouvelles problématiques de ressources humaines des entreprises. Cette «robolution», contraction de robot et révolution, traduit l’ampleur du séisme numérique frappant la fonction depuis 2010. Mais sous couvert d’innovation, ne prend-elle pas le risque d’en oublier l’individu?
Après vingt-cinq ans à la protection des données, Jean-Philippe Walter va prendre sa retraite fin janvier. Il revient sur sa carrière bouleversée par la numérisation.
Dès le 25 mai, l’UE muscle ses standards de protection des données personnelles. Ce règlement qui entre en application, concerne un nombre important d’entreprises suisses. Mais faute d’une sensibilisation adéquate, elles tardent à se mettre en conformité. Un choix qui pourrait nuire à leur compétitivité sur le marché européen
Les algorithmes sont les nouveaux maîtres de la quatrième révolution industrielle. Ces formules mathématiques, conçues pour prendre des décisions sans intervention humaine, servent les objectifs de ceux qui les programment. Leur omniprésence inquiète car, entre les mains des tout-puissants Google, Facebook, Apple et consorts, ils s’érigent en juges autoproclamés du bien et du mal et nous imposent la vision du monde de la Silicon Valley.